A quoi a servi cette salle d’arme?
A entrainer régulièrement les 5 générations d’Angennes, formés probablement avec de très bons maîtres d’armes à qui Jacques du la vie sauve le 16 septembre 1608.
Un document sur parchemin, daté de 1609, signé Henri IV, scellé, nous apprend que Jacques d’Angennes, s’était vu confier une mission délicate par le roi Henri IV en 1608. Il devait accompagner en Bretagne César de Bourbon Vendôme, fils naturel du roi et de Gabrielle d’Estrées qu’il avait légitimé. A Montoire, un combat l’opposa à Jean-Louis de Bréhan, seigneur de la Roche, écuyer ordinaire du roi. Après interrogatoire et procès-verbal fait par le juge ordinaire du Marquisat de Sablé, le 17 septembre 1608, à la suite du décès du sire de la Roche, des lettres de rémission, accordées par le roi, avaient été obtenues de Jacques d’Angennes et le 7 avril 1609, l’arrêt royal était entériné : « Henri, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, a reçu la supplication de Monsieur de Poigny sorti avec notre permission, pour accompagner notre fils naturel et légitimé en son voyage avec plusieurs gentilshommes. Dans sa rencontre avec le sieur de la Roche à Montoire, au Jeu de Paume, une dispute s’était élevée avec un échange de coups de poings. La Roche, ayant mis la main à son épée, Jacques d’Angennes prit la sienne, mais, séparés, ils furent menés devant Monsieur de Vendôme pour se réconcilier, et, de là, à Sablé, où reprise par La Roche, de la dispute et duel ». La Roche, blessé, reconnut être l’agresseur, donc il n’y eut pas de poursuites, mais, le lendemain, il décédait. Henri IV accorde donc « grâce entière à d’Angennes, moyennant aumône, sans réparation ni dépens, celui-ci s’était constitué volontairement prisonnier à la Conciergerie. »
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